Les risques
Les anesthésiologistes canadiens sont hautement spécialisés et leur but est de garantir que votre chirurgie se passe bien. Les fumeurs posent toutefois des défis, notamment un risque accru de :
- Problèmes de respiration après l’anesthésie;
- Crise cardiaque (en raison d’une réduction de la quantité d’oxygène que leur sang peut transporter vers leur cœur); et
- Infection de la plaie après la chirurgie (en raison de l’oxygène réduit dans le sang).
Il n’est pas facile d’arrêter de fumer. Mais si vous arrêtez même quelques semaines avant la chirurgie, vos poumons pourront commencer à guérir, vous diminuerez les poisons qui mettent votre cœur en péril, et cela permettra aussi d’accélérer le processus de guérison après l’opération. Si vous avez déjà essayé d’arrêter mais n’y êtes pas parvenu, au moins vous savez à quoi vous attendre. Et une chirurgie imminente pourrait être la motivation nécessaire à ce que vous réussissiez à arrêter cette fois!
La décision d’arrêter
Il est inutile de dire à un fumeur que la fumée est mauvaise pour la santé, coûte cher et aujourd’hui, plus que jamais auparavant, est mal vue en société – le fumeur en est conscient. La décision d’arrêter est et doit être une décision personnelle; le fait de prendre cette décision et de fixer une « date d’abandon » cible est un grand pas. Concentrez-vous sur cette date, la raison personnelle qui vous a décidé à dire que « maintenant » c’est le bon moment pour vous (peut-être votre chirurgie imminente), et servez-vous des ressources suivantes pour vous aider à vous préparer à affronter ces premiers quelques jours difficiles.
Médicaments
Il existe deux principaux types de médicaments conçus pour vous aider à arrêter de fumer pour de bon. Les traitements à base de nicotine tels que les timbres transdermiques, les gommes et les inhalateurs fournissent une quantité contrôlée de nicotine, ce qui aide à réduire les envies. Votre médecin pourrait aussi vous prescrire des médicaments par voie orale, qui peuvent être utilisés simultanément aux traitements à base de nicotine. Certaines personnes sont parvenues à arrêter en faisant appel à des traitements alternatifs comme l’acupuncture, la thérapie au laser ou l’hypnose, mais il n’existe aucune donnée scientifique prouvant que ces méthodes sont efficaces.
Obtenir de l’aide
Communiquez avec la téléassistance pour fumeurs (1-877-513-5333) pour parler avec un accompagnateur en abandon du tabac qui pourra vous aider : à créer votre propre agenda d’abandon; à gérer les envies; en vous fournissant des renseignements concernant les méthodes d’abandon du tabagisme; en vous aidant à gérer vos symptômes de sevrage; et à gérer le stress. Rendez-vous sur
http://ccs.centretabacstop.net pour obtenir des astuces, des outils, lire des témoignages de réussite et rejoindre une communauté en ligne où vous pourrez partager votre expérience avec d’autres personnes qui se sont aussi engagées à vivre sans tabac.
Récoltez les avantages
Le risque encouru par votre cœur diminue après quelques heures seulement sans fumer. Vos poumons iront mieux après un mois. C’est pourquoi il est préférable de fixer une « date d’abandon » au moins un mois avant votre chirurgie. Si vous ne réussissez pas, arrêtez de fumer au moins 8 heures avant votre chirurgie. Comme vous ne pouvez pas fumer à l’hôpital, votre date de chirurgie pourrait bien être aussi votre « date d’abandon ». Après tout, vous ne serez plus dans votre routine et vos habitudes et serez entourés de professionnels de la santé qui seront heureux de vous fournir les conseils et l’aide dont vous avez besoin pour rejoindre le nombre croissant de Canadiens pour qui le tabac est une chose du passé.